Fantasy fresque...
Petit crayonné d'inspiration "fantasy", ça me change... N'étant pas dans mon domaine habituel j'ai dû pas mal flaner sur internet pour m'imprégner de "l'ambiance enchantée". Pour le paysage j'ai pris pour modèle des roughts pour jeux vidéo éxécutés sous photoshop dont l'auteur est ? (dont j'ai oublié le nom hem, hem...)
Ca m'a permis d'explorer un nouveau thème très intéressant. J'ai repris l'architecture général de la pièce en vielles pierres et grosses poutres en bois; ce mur est cassé pour laisser place à la scéne : un gladiateur nain dépliant une partie du paysage à coté d'un coffre au trésor rempli de fioles au mystérieux breuvage. Cette petite scène m'a permis de développer un petit coté mystique et intriguant.

Faire une maquette destinée à un décor peint est contraignant à plusieurs titres, il faut "coller" au thème demandé par le client ou trouver le thème qui correspond à ses attentes lorsqu'il n'a pas d'idée, il faut aussi tenir compte de l'architecture de la pièce et de l'ambiance de l'endroit (voir du quartier dans le cas d'un commerce ou d'un décor extérieur) et il faut surtout s'imaginer sur le mur et commencer à réfléchir au moyen d'obtenir les mêmes résultats en 10 ou 15 fois plus grand. Je l'ai appris à mes dépens de nombreuses fois, un espace vide d'un centimètre sur la feuille peut être harmonieux mais une fois sur le mur, un "trou" de 15 centimètres peut complétement désiquilibrer la composition. Pour réduire au maximum ce genre de désagréments je réalise la maquette aux proportions du mur (ici 1/13ème soit 1 cm = 13 cm) je peux donc prévoir l'encombrement exact de chaque élément. Par exemple, les poutres déjà présentes dans la pièce mesurent 19,5 cm, 19,5 divisé par 13 égal 1,5 cm, sur mon esquisse les poutres mesurent donc 1,5 cm, et inversement un objet que je dessine à deux cm de hauteur mesurera 26 cm sur le mur. C'est un point crucial pour la cohérence du décor par la suite.

L'autre point important lors du report de la maquette sur le mur c'est le manque de détails; en effet en un coup de crayon on évoque le veinage du bois ou une main mais en grand ça ne suffit pas pour créer l'illusion, il me faut donc prévoir une documentation, pour les mains ça ira j'en ai toujours deux sur moi... Pour le reste de la documention je prends toujours beaucoup de photos et de croquis comme les arbres, un mur ou autre, car c'est cette profusion de détails qui fait la différence. Pour les éléments particuliers comme un casque de gladiateur rien ne vaut une balade sur le net...
Voilà un petit "topo" sur ma manière d'aborder un décor peint de commande.
Crayon sur papier demi raisin - Mai 2008 - Décor salle n°1, mur droit. Lyon-Terreaux.
Ca m'a permis d'explorer un nouveau thème très intéressant. J'ai repris l'architecture général de la pièce en vielles pierres et grosses poutres en bois; ce mur est cassé pour laisser place à la scéne : un gladiateur nain dépliant une partie du paysage à coté d'un coffre au trésor rempli de fioles au mystérieux breuvage. Cette petite scène m'a permis de développer un petit coté mystique et intriguant.

Faire une maquette destinée à un décor peint est contraignant à plusieurs titres, il faut "coller" au thème demandé par le client ou trouver le thème qui correspond à ses attentes lorsqu'il n'a pas d'idée, il faut aussi tenir compte de l'architecture de la pièce et de l'ambiance de l'endroit (voir du quartier dans le cas d'un commerce ou d'un décor extérieur) et il faut surtout s'imaginer sur le mur et commencer à réfléchir au moyen d'obtenir les mêmes résultats en 10 ou 15 fois plus grand. Je l'ai appris à mes dépens de nombreuses fois, un espace vide d'un centimètre sur la feuille peut être harmonieux mais une fois sur le mur, un "trou" de 15 centimètres peut complétement désiquilibrer la composition. Pour réduire au maximum ce genre de désagréments je réalise la maquette aux proportions du mur (ici 1/13ème soit 1 cm = 13 cm) je peux donc prévoir l'encombrement exact de chaque élément. Par exemple, les poutres déjà présentes dans la pièce mesurent 19,5 cm, 19,5 divisé par 13 égal 1,5 cm, sur mon esquisse les poutres mesurent donc 1,5 cm, et inversement un objet que je dessine à deux cm de hauteur mesurera 26 cm sur le mur. C'est un point crucial pour la cohérence du décor par la suite.

L'autre point important lors du report de la maquette sur le mur c'est le manque de détails; en effet en un coup de crayon on évoque le veinage du bois ou une main mais en grand ça ne suffit pas pour créer l'illusion, il me faut donc prévoir une documentation, pour les mains ça ira j'en ai toujours deux sur moi... Pour le reste de la documention je prends toujours beaucoup de photos et de croquis comme les arbres, un mur ou autre, car c'est cette profusion de détails qui fait la différence. Pour les éléments particuliers comme un casque de gladiateur rien ne vaut une balade sur le net...

Voilà un petit "topo" sur ma manière d'aborder un décor peint de commande.
Crayon sur papier demi raisin - Mai 2008 - Décor salle n°1, mur droit. Lyon-Terreaux.
Réalisation : Christophe Eudeline.
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